Patrimoine culturel
Le carnaval à Poussan dure 4 jours, mais il nécessite des mois de préparation. Les carnavaliers chargés de fabriquer bénévolement les chars du corso se retrouvent, selon leurs disponibilités, dans un lieu dédié à cet effet pour assembler fer, bois, cartons et autres matériaux nécessaires à la fabrication des structures sur lesquelles des milliers de fleurs en papier seront collées.
Chaque association, quartier, groupe choisit le thème de son char et lors de la parade, les carnavaliers défilent autour de leur œuvre, habillés selon le thème de leur char. Ils déambulent dans les rues du village et dansent au son des hautbois et des peñas.
Le carnaval commence le samedi soir par l’intronisation du Maître de Cérémonie qui déclare officiellement que les festivités peuvent commencer.
Les temps forts sont :
• Le dimanche après-midi, la cavalcade (défilé des chars fleuris)
• Le lundi : Le bal costumé des enfants et des adultes
• Le mardi, le branle de la chemise et le chevalet des enfants et des adultes
• Le mercredi soir, le jugement et la crémation du paillasse
Le branle de la chemise
Le jour du mardi gras les habitants de Poussan s’adonnent à une danse traditionnelle dans les rues
le branle de la chemise qui n’est pratiquée nulle part ailleurs.
Pour y participer il faut être vêtu selon la coutume d’une chemise de nuit blanche. Les hommes ont une chemise de nuit de femme et sur la tête une charlotte, les femmes une chemise de nuit d’homme et un bonnet de nuit. Tous ont une bougie à la main et sont grimés avec de la farine sur le visage et du rouge aux joues.
Le Maître de cérémonie prend la tête du défilé. Les danseurs s’accrochent les uns aux autres par le pan de la chemise et sautillent au son du hautbois. Ils dansent dans les rues du village et frappent aux portes pour annoncer leur passage.
Tous les participants arrivent, après avoir fait le tour du vieux village, dans la salle des fêtes et ne s’arrêtent de danser que lorsque les musiciens stoppent la musique. Ils entonnent à tue-tête le chant du branle de la chemise, accompagné par les tambours et hautbois languedociens :
Diga-me Jacou,
Dis-moi Jacquot,
diga-me Margarida,
Dis-moi Marguerite,
Perqué qu’avètz mes
Pourquoi avez-vous mis
La camisa polida ?
Une jolie chemise ?
La portar defora aqueste sèr,
De la porter dehors ce soir,
Tot aquo vos dona un fotut air.
Ça vous donne vraiment un drôle d’air.
La portam antan,
On la porte ainsi
Per faire pénitença,
Pour faire pénitence,
Car i a dos cents ans,
Car il y a deux cents ans
Lo Senhor de Provença,
Le Seigneur de Provence,
Coma i aviam mancat de respèct,
Comme nous lui avions manqué de respect,
A dançar en camisa nos forcèt.
Nous obligea à danser en chemise.
Les interprétations concernant les origines du branle de la chemise sont nombreuses : une légende veut que les Poussannais, lassés par les exigences de leur seigneur, se présentent un soir devant son château, affublés d’une chemise de nuit, attestant ainsi qu’ils n’avaient plus rien.
Le chevalet
La danse du chevalet est une coutume traditionnelle qui serait née à la fin du Moyen-âge dans notre région. Elle est aussi appelé le « cheval-jupon ». Elle rend hommage au cheval de trait, fidèle compagnon du paysan.
Pour qu’un chevalet soit exécuté dans les règles de l’art, il faut 5 bons danseurs vêtus d’un pantalon blanc, d’une chemise et de chaussures blanches, d’un gilet, d’une cravate et d’une taillole (ceinture) rouges, un canotier sur la tête.
Elle se danse, de différentes façons, dans plusieurs communes du Languedoc.
A Poussan, elle se pratique avec 5 danseurs :
- Le meneur, devant, muni d’un tambourin, donne l’avoine ;
- Le porteur de cheval, au milieu, fait valser l’animal ;
- Les chasseurs de mouches, équipés d’un fouet, évoluent de part et d’autre du cheval ;
- Le maréchal-ferrant, derrière le cheval, manie le marteau et la tenaille.
Cette danse est réglée comme un ballet. Elle nécessite de nombreuses heures de répétition pour exécuter des figures qui se suivent selon un ordre fixe. Dans nos écoles les enfants qui le souhaitent apprennent très jeune à danser le chevalet.
La danse de l’échelle
Souvent, la soirée s’achève avec la danse de l’échelle. A Poussan, celle-ci se danse sur l’air de la “cagaraula” (l’escargot), air qui clôturait pratiquement toutes les fêtes votives de la région, et qui est encore en vigueur à certains endroits (à Cournonterral, par exemple). 4 personnes, filles ou garçons, du moment qu’ils sont volontaires, passent la tête entre les barreaux d’une échelle, bousculent la foule, et crachent une mixture (biscuits, chocolat et autre…) distribuée par un 5e compère dans un seau… Avis aux amateurs…
A Poussan, comme partout dans l’Hérault, la cavalcade met à l’honneur son animal totémique. Dans une ambiance bon enfant mêlant les danses, les masques, les cris, les confettis, les bouteilles, les gâteaux, les chars fleuris, la peña, l’énorme cochon rose pâle de Poussan et ses 8 paires de jambes mène la danse.
De tradition ancienne ou d’invention récente, on retrouve les animaux totémiques, éléments forts de l’identité locale, dans tout le Bas Languedoc. Si Poussan a son cochon, Loupian exhibe son Loup, Montagnac sa chèvre, Bessan son âne, Béziers son chameau, Pézenas son poulain : le Département illustre à lui seul l’arche de Noé. Le totem est bœuf à Mèze, crabe à Marseillan, chenille à Pinet, cochon noir à Saint-André-de-Sangonis.
Ces animaux de toile à la tête minuscule, portés par des hommes, sont présentés comme les garants de l’unité villageoise et comme les protecteurs de la communauté. On les trouve sur un territoire réduit qui va de Montpellier à Béziers. Leur légende se perd souvent au fin fond de l’histoire. Les plus anciens remonteraient à l’Antiquité. C’est le cas du bœuf de Mèze, dont l’histoire nous dit la légende, commence en l’an 59 de l’ère chrétienne. Pour d’autres, la légende remonterait au Moyen-Âge.
Comme chacun le sait, les origines de Poussan remontent à l’époque gallo-romaine. Un dénommé Porcius a acquis sa terre à l’emplacement actuel de la ville et les villas (à l’origine, ce sont des fermes) ont peu à peu formé un village que l’on a appelé Porcius…
Quoi qu’il en soit, ces animaux feront leurs premières apparitions dans les archives locales à partir du XVIe siècle. On les retrouve de nos jours, venant animer par leurs sorties les fêtes de nos villages.
Voici une des histoires du cochon de Poussan
Un jour du mois de février,
Notre héros Maître Cochon
A la queue en tire-bouchon,
Décida soudain de quitter
Sa chère Bretagne natale
Son village et sa maison sale
Pour se rendre vers d’autres cieux
Où le temps serait moins pluvieux.
« J’en ai assez, disait-il,
De la pluie et du mauvais vent
Des tempêtes et du grésil
Je veux connaître le beau temps.»
Notre ami prit son baluchon,
Son écharpe et son capuchon
Et entreprit son long voyage
Vers des régions sans nuages.
Le quadrupède aux poils de soie
Traversa plaines et bois
Marchant de jour comme de nuit
Par la pleine lune suivi.
Le hasard du chemin le mena
Le dimanche précédant Mardi gras
Près d’une abbaye monastère
Nommée St Vincent de Joncquières.
Au loin des clameurs s’élevaient
Et notre animal intrigué
Se dandina jusqu’au milieu
D’un village moyenâgeux.
Il joignit une foule en délire
Ivre de cris et de rires
Et fut un peu abasourdi
Par le tumulte et la folie.
C’était un jour de carnaval
Des déguisés qui marquaient mal
Suivaient en dansant des charrettes
Portant Pierrots et Mignonnettes.
Fuyant la liesse générale
Il s’engagea dans un dédale
De ruelles fort compliquées
Les oreilles et le groin dressés.
Se croyant sorti d’affaire
Le porc essoufflé déboucha
Par un porche voûté de pierres
Au milieu de tout un fracas.
Il fut entraîné par la foule,
Rua, s’allongea, se cabra
Croyant avoir perdu la boule,
Il fit rire les gens aux éclats.
Aussitôt porté en triomphe
L’animal de fierté fut tout gonfle
Et par un avis général
Fut nommé roi du carnaval.
Cette histoire à peu près véridique
Se passait vers l’an treize cents
Dès lors le cochon totémique
Devint l’emblème de Poussan.
MB
Retrouvez les histoires poussannaises dans Comm’un Cloud.
À Poussan, l’art s’invite dans l’espace public à travers un parcours de trompe-l’œil et de fresques murales qui racontent le patrimoine, la mémoire collective et la nature environnante. Portées par la Ville, ces œuvres enrichissent le cadre de vie et offrent une véritable balade artistique au cœur du village.
Les trompe-l’œil de Claire Aton : illusion et poésie murale
Rue de la Fraternité
Installé en 2006 par Claire Aton, ce trompe-l’œil surprend les passants. Il comble l’espace laissé par une démolition et offre, sur la façade urbaine, une image réaliste et trompeuse, un clin d’œil audacieux à la fraternité et à l’histoire architecturale du quartier.
Façade de la MJC
Grand Rue)
Sur la façade de la Maison des Jeunes et de la Culture, Claire Aton joue avec l’illusion du réel : l’ancienne façade du bâtiment d’origine, un chat posté près d’un porche, une fenêtre envahie par la végétation, des oiseaux sur une branche… Ce trompe-l’œil ajoute une touche poétique et malicieuse à l’architecture.
Passage du 8 mai 1945
Boulevard René Tulet)
Réalisé en 2020 par Claire Aton, ce trompe-l’œil s’intègre parfaitement à l’environnement en évoquant le passé viticole du lieu : ceps de vigne, maisons vigneronnes, paysages agricoles… Il fait renaître l’esprit d’une ancienne propriété transformée en lieu public (voir l’histoire du Foyer des campagnes), en jouant sur les effets de perspective et de profondeur.
Les fresques murales : patrimoine, nature et création collective
Mur du parking de la Poste (Avenue de Bédarieux) – par Claire Aton
Réalisée en 2015, cette grande fresque de près de 100 m² retrace des scènes emblématiques de l’histoire de Poussan : la circulade médiévale, des soldats de la Grande Guerre, la vie quotidienne d’autrefois. Elle rend hommage aux 363 Poilus poussannais et souligne l’attachement au patrimoine local.
Fresque méditerranéenne (devant le Foyer des Campagnes) – par Claire Aton et des élèves
Réalisée avec des enfants des écoles, cette œuvre collective évoque la lumière, la nature et la culture méditerranéenne, mêlant imaginaire enfantin et regard d’artiste.
Fresque pédagogique (école Véronique Hébert, mur maternelle) – par Aurélie Malbec (2021)
Longue de 25 mètres, cette fresque représente la garrigue et sa biodiversité. Elle a été créée avec les enfants du CLSH pour sensibiliser à l’environnement et au vivant.
Le Peuple Feuille (mur du parking de l’école, côté avenue de Bédarieux) – par Philippe Baudelocque (2024)
Cette fresque contemporaine évoque le lien entre tous les êtres vivants, à travers des fleurs aux pétales partagés. Elle s’inscrit dans le MaCO (Musée à Ciel Ouvert) de Thau, un parcours d’art urbain initié par Sète agglopôle qui relie plusieurs communes du Bassin de Thau.
Poussan met en lumière son patrimoine à travers les Balades Artistiques en Méditerranée
Dans le cadre du projet Balades Artistiques en Méditerranée, Poussan ouvre la voie avec un parcours patrimonial unique, imaginé par l’artiste local André Cervera. Cette initiative, fruit d’une collaboration étroite entre l’artiste et la municipalité, incarne la volonté forte de notre ville de valoriser son riche patrimoine architectural et immatériel — ses traditions, ses mythes et ses coutumes séculaires — à travers une création artistique contemporaine.
Le parcours intitulé « Que la fête commence » a été inauguré le 18 mars 2025, dans le centre historique de Poussan. Il invite résidents et visiteurs à redécouvrir ce qui fait l’âme de notre cité : ses racines, ses fêtes, ses symboles et ses légendes.
L’animal totémique de Poussan, le cochon, figure incontournable du carnaval, est mis à l’honneur à plusieurs reprises. Il apparaît porté par un ange protecteur, symbole de douceur, ou par le Seigneur Porcius, ce centurion romain légendaire, considéré comme le fondateur de la ville. Parfois, le cochon est soulevé avec force et joie par les joueurs du club de rugby local, rappelant la ferveur collective lors de la célèbre cavalcade.
Les danses traditionnelles ne sont pas oubliées : des saynètes illustrent le Branle de la chemise et le Chevalet, deux danses ancestrales qui rythment chaque mardi gras. Ces sculptures capturent l’énergie et l’émotion de ces moments festifs où petits et grands se retrouvent pour célébrer.
Les grappes de raisin, symboles forts de l’activité viticole qui a façonné l’économie de Poussan, sont également présentes, rappelant la place centrale de la vigne dans l’histoire locale.
Les grappes de raisin, symboles forts de l’activité viticole qui a façonné l’économie de Poussan, sont également présentes, rappelant la place centrale de la vigne dans l’histoire locale.
Au détour d’une ruelle, l’ange Cupidon guette les passants, prêt à décocher une flèche d’amour, apportant une touche de légèreté et de poésie au parcours. Plus haut, Covielle, poète et comédien satirique local, se tient en haut d’un escalier, prêt à enchanter les promeneurs avec ses pantomimes et son luth, accompagnant les danses traditionnelles.
L’œuvre majeure, la ronde joyeuse, trône fièrement au centre de la ville, face aux Halles rénovées. Elle rassemble en une danse circulaire les figures emblématiques de Poussan, symbolisant l’unité et la joie collective qui traversent les générations.
Lors de l’inauguration, Madame le Maire a déclaré :
« Ce parcours artistique est une véritable célébration de l’identité de Poussan. Chaque œuvre raconte une histoire, chaque détail rappelle ce qui fait notre richesse commune. C’est un hommage vibrant à nos traditions et à nos habitants, anciens et nouveaux. »
Monsieur Bernabeu, Adjoint à la Culture et au Patrimoine, a ajouté :
« Grâce au talent d’André Cervera et à l’investissement de l’équipe municipale, nous offrons à tous une promenade où l’art sublime notre patrimoine. Ces sculptures sont un pont entre passé et présent, un moyen de transmettre notre histoire avec poésie et modernité. »
Enfin, l’artiste André Cervera a confié :
« J’ai voulu que ces œuvres incarnent l’esprit de Poussan, ses légendes et ses fêtes, avec un matériau durable, à l’image de nos traditions. Chaque personnage, chaque scène est un hommage à nos racines et une invitation à regarder notre ville autrement, avec un regard neuf et artistique. »
Ces œuvres en acier, solides et durables, racontent désormais aux anciens comme aux nouveaux habitants les origines, les légendes, les coutumes et la richesse culturelle de Poussan, tout en offrant un regard contemporain sur notre histoire commune.
À Poussan, le devoir de mémoire est une valeur essentielle, portée chaque année à travers les commémorations républicaines. Ces rendez-vous réguliers sont autant d’occasions de rendre hommage à celles et ceux qui ont combattu pour la liberté, mais aussi de transmettre les leçons de l’Histoire aux générations futures.
8 mai : Commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale
Chaque 8 mai, la Ville de Poussan commémore la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Cette cérémonie annuelle rappelle un tournant décisif de notre histoire, et l’importance de défendre la paix, la liberté et la démocratie.
En six années, ce conflit a causé la mort de 50 à 60 millions de personnes, dont 31 millions de civils. Près de 6 millions de femmes, d’hommes et d’enfants juifs ont été assassinés dans le cadre de la Shoah.
Rendez-vous chaque 8 mai à 11h, place de la Mairie, pour le défilé jusqu’au Monument aux Morts.
18 juin : Hommage à l’Appel du Général de Gaulle
Chaque 18 juin, la Ville rend hommage à l’Appel historique lancé en 1940 par le Général de Gaulle depuis Londres. Cet appel, considéré comme l’acte fondateur de la Résistance française, demeure un symbole fort de courage, de refus de la défaite et de fidélité aux valeurs de la République.
« Quoi qu’il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. »
Rendez-vous chaque 18 juin à 11h, place de la Mairie, devant la stèle située à gauche de l’Hôtel de Ville.
Cérémonie du 11 novembre 1918
Chaque 11 novembre, la Ville de Poussan avec l’Union Nationale des Combattants Poussan – Bouzigues convient les habitants à la cérémonie commémorant l’Armistice de la guerre 14-18.
Le rendez-vous est donné à tous les Poussannais, aux plus jeunes en particulier, à 11 heures devant l’Hôtel de ville.
Le défilé se rend ensuite devant le Monument aux Morts sur lequel les noms gravés nous rappellent constamment les valeurs d’honneur, de courage, de dévouement et de bravoure de ces jeunes Poussannais qui ont donné leur vie pour sauver la cause la plus sacrée : la liberté.
5 décembre : Commémoration des morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats en Tunisie et au Maroc
Chaque 5 décembre, la Ville de Poussan honore la mémoire des soldats morts pour la France lors de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Cette commémoration permet de reconnaître la douleur des familles, d’apaiser les mémoires et de rendre hommage à celles et ceux dont le destin fut marqué par cette période de l’histoire.
Rendez-vous chaque 5 décembre à 11h, pour un moment de recueillement et de mémoire partagée.
Le service culturel de la ville de Poussan a organisé des entretiens filmés avec des « anciens » de notre village.
Après avoir sollicité leur accord, Monsieur Bernabeu, adjoint délégué à la culture et au patrimoine, s’est rendu chez ces personnes afin de recueillir leur témoignage sur le Poussan du siècle dernier.
« Je pose quelques questions pour les amener à me parler du passé et le flot des souvenirs remonte à la surface.
Il est question de leur petite enfance, de l’école, des repas, des loisirs, du carnaval, des années de guerre, de la place de la religion, des métiers d’autrefois, des commerces disparus, des vendanges, des rencontres entre filles et garçons, du mariage…
Monsieur Bernabeu remercie chaleureusement ces vétérans qui lui ont ouvert les portes de leur mémoire et de leur cœur et qui nous permettent à tous, par leurs récits, d’entrevoir des images du passé en tournant les pages du livre d’un Poussan du siècle précédent. »
Chaque année, la Ville de Poussan participe aux Journées Européennes du Patrimoine, un événement national et européen qui permet d’ouvrir au public, gratuitement ou à tarif préférentiel, des lieux d’exception, parfois méconnus ou habituellement fermés à la visite.
L’événement se déroule le troisième week-end de septembre (samedi et dimanche), selon le calendrier national .
À chaque édition, la Ville de Poussan organise, en collaboration avec des associations locales et Sète Agglopôle Méditerranée, un programme riche, mettant en valeur un patrimoine durable et vivant, conforme à la ligne directrice des Journées Européennes du Patrimoine.
Objectifs de l’événement
- Valoriser le patrimoine local, tant architectural que naturel
- Promouvoir la connaissance du riche passé historique de Poussan (centre historique, chapelles, cadran solaire, capitelles, ateliers d’artistes, etc.).
- Encourager la découverte à travers animations patrimoniales variées : visites guidées, visites théâtralisées, balades naturalistes, expositions, conférences et ateliers.
Pourquoi y participer ?
- Pour redécouvrir, en famille ou entre amis, le patrimoine culturel, artistique et naturel de Poussan.
- Pour soutenir une démarche citoyenne et éducative, favorisant le lien social et le sentiment d’appartenance.
- Pour vivre un moment convivial et enrichissant, invitant chacun à s’approprier son histoire locale.
Depuis 2013, dans le cadre d’une convention officielle scellée à Poussan et à Larciano, notre ville est jumelée avec la commune italienne de Larciano, située en Toscane, près de Florence et Pise.
Cette coopération, impulsée dès 1987 par les collèges des deux villes – avec environ 2 000 élèves échangés à ce jour a été portée à un niveau supérieur avec la création de l’Association de Jumelage Poussan‑Larciano, officiellement déclarée en 2013. Son siège est situé à la mairie de Poussan, et elle a pour mission de promouvoir les échanges culturels, scolaires, sportifs, économiques et familiaux entre nos deux communes
Chaque année, ces échanges se traduisent concrètement par :
- Un Voyage scolaire printanier : une délégation de collégiens poussannais se rend en Toscane pour découvrir le patrimoine de Larciano.
- Un Accueil de délégation italienne : à l’occasion de la Foire de la Sainte-Catherine, la Ville de Larciano envoie une délégation – souvent composée d’élus et de représentants de l’association – pour participer à l’événement, tenir un stand et partager des produits locaux.
Lors des éditions récentes de la Foire, la délégation italienne, souvent accompagnée de Mme la Maire ou du président du jumelage, installe sur place un stand de produits typiques (fromages artisanaux, balais traditionnels, maquettes, savon…) et participe à un repas franco-italien convivial, marquant un temps fort d’échanges et de fraternité.
Ces rencontres s’accompagnent également de visites guidées, de spectacles et fêtes médiévales, voire d’expositions (comme les maquettes de Léonard de Vinci en 2017), illustrant une coopération culturelle riche et vivante.
Ce jumelage incarne l’esprit européen : il crée des liens durables, fondés sur la fraternité, la paix et la diversité culturelle, tout en offrant des expériences enrichissantes à nos citoyens, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes. Chaque année, Poussan et Larciano renforcent ainsi leur amitié et s’enrichissent mutuellement, au bénéfice de toute la communauté.