L’agenda 21 désigne à la fois une démarche volontaire et un document déclinant une stratégie locale de développement durable. Il s’agit d’un outil mis en place lors du Sommet de la Terre à Rio, en 1992. 173 Etat y avaient alors signés un programme d’action pour le 21ème siècle « Action 21 » formulant différentes recommandations et objectifs de mise en œuvre du développement durable. L’un des chapitres identifie alors les collectivités locales comme les échelons les mieux adaptés à la concrétisation de ces actions.

En effet, elles jouent «… au niveau administratif le plus proche de la population, un rôle essentiel dans l'éducation, la mobilisation et la prise en compte des vues du public en faveur d'un développement durable» (Extrait du chapitre 28).

L'Agenda 21 se constitue, dans un premier temps, d'une phase de diagnostic. Celui-ci est dit "partagé" car il est réalisé en concertation avec l'ensemble des acteurs du territoire. Les réalités locales, points forts, points faibles, leviers d'action, menaces...du territoire au regard des grands principes du développement durable y sont identifiés. Ceci permet à chaque collectivité locale de concevoir son Agenda 21 "sur mesure" à partir de ses besoins et de ses objectifs. C'est une étape essentielle qui détermine les axes du projet qui feront l'objet d'ateliers de concertation avec l'ensemble des acteurs du territoire.

Le programme d'action est formalisé grâce à ces ateliers. Les actions réalisées et l'Agenda 21 dans son ensemble, font l'objet d'une amélioration continue. En effet, des indicateurs d'évaluation des progrès accomplis sont définis en amont de la démarche.